Ce qui nous porte, c’est l’envie de faire ce qu’il y a à faire là ou l’on est
Propos recueillis par Claudine Scherrer
One People ne souhaite pas unique parler de racisme , car il devient important de poser d’agir .
Pour ce numéro de mai, nous avons
choisi de nous entretenir avec la toute jeune association One People. Nous avons rencontré Madeleine Yougye et Charlotte Salanon, respectivement présidente et secrétaire de l’asbl.
Quelle a été votre motivation pour
créer une troisième association sur
le racisme et les discriminations
raciales suite aux événements en lien avec Black lives matter ? Quel désir précis portez-vous à travers votre projet ?
Madeleine Yougye : Les problématiques sont tellement vastes tant au niveau de l’éducation, de l’emploi, du logement qu’au niveau du racisme au quotidien.
C’est important qu’il y ait une diversité d’associations, de points de vue, car tout le monde n’entend pas la même
voix. Je pense qu’il y a de la place, car on n’a pas tous forcément la même sensibilité, la même expérience et les mêmes choses à dire. Ce qui nous porte, c’est l’envie de faire ce qu’il y a à faire là où l’on est.
Charlotte Salanon : L’asbl One people a une approche qui est davantage dans l’action, sur le terrain avec un travail de prise de conscience des enjeux du racisme. Je dirais que nous sommes complémentaires de Finkapé et Lëtz Rise up.
M.Y. : Cela n’empêche pas bien sûr que l’on puisse travailler ensemble, en collectif par exemple aux côtés
d’Urgence Afrique Ukraine sur la situation des jeunes réfugiés qui viennent d’Ukraine et qui n’ont pas de passeports ukrainiens. On sait qu’il y a eu une forte discrimination lors de leur passage à la frontière polonaise, et aujourd’hui encore, il n’y a pas d’égalité dans le traitement des dossiers, ni dans la gestion des demandes. au niveau Européen