One P _ Au Parlement Européen

One P _ Au Parlement Européen
One peolple ; ASBL anti racisme Luxembourg

Pour mettre le Luxembourg au cœur de l'antiracisme

Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, également connue sous le nom de Journée mondiale contre le racisme. Cette journée a été proclamée par les Nations Unies en 1966 pour commémorer le massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, survenu en 1960, lorsqu’un groupe de manifestants pacifiques qui protestaient contre les lois de l’apartheid a été abattu par la police.

Antiracisme : Luxembourg au Parlement Européen

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale vise à sensibiliser les gens à la nécessité d’éliminer toutes les formes de discrimination raciale et de promouvoir l’égalité des races.

Même si, il est recommandé de ne pas utiliser le mot “race” pour décrire les êtres humains, car il n’y a pas de base scientifique pour diviser l’humanité en races biologiques distinctes.

La notion de « race humaine » reste un concept social et culturel qui a été créé dans le but de hiérarchiser les différentes populations humaines, en fonction de critères tels que la couleur de la peau, la religion, l’ethnicité ou la nationalité. Cette notion reste malheureusement une réalité sociale qui définit certaines règles officielles (gestion des politiques d’asile et de migration, indemnités accordées aux familles lors du crash d’un avion …) ou informelles (accès aux logements, accès à l’emploi, inégalités salariales…)

C’est dans ce contexte que One People a été invité par l’Eurodéputée Luxembourgeoise Monica SEMEDO   à échanger et se connecter avec un ensemble d’organisation et d’association européenne qui œuvrent chacune avec beaucoup de détermination dans les différents pays d’Europe et défendent les différentes minorités : Asiatiques, Roms, Afro-descendantes, Migrantes, Arabes, Indiennes, LGBT….

Antiracisme-Luxembourg-au-parlement-européen

Bien qu’une convergence des luttes soit nécessaire et souhaitée, nos engagements se font dans le respect des identités souvent multiples de chacun et dans la valorisation d’un humanisme radical qui met au centre, la valorisation de toutes les cultures, le respect des autres, l’acquisition des savoirs et des arts pour toutes les femmes et tous les hommes sans distinction.

L’humanisme radical est fondé sur la conviction que tous les êtres humains sont égaux en dignité et en droits, et qu’ils doivent être traités comme tels, sans considération de leur origine, leur couleur de peau, leur religion ou leur genre, ou de leurs orientations.  

Mettre en place des actions pour faire vivre au Luxembourg les valeurs de l’antiracisme fait partie des objectifs que nous avons partagés avec l’équipe de Monica SEMEDO et son équipe.

 

N’oublions pas le massacre de Sharpeville en Afrique du Sud

Ce massacre est survenu le 21 mars 1960. Ce jour-là, des milliers de personnes se sont rassemblées devant un poste de police de la ville de Sharpeville, dans la province du Gauteng, pour protester pacifiquement contre les lois de l’apartheid en vigueur dans le pays.

Le 21 mars 1960, les manifestants ont exigé l’abrogation de ces lois discriminatoires. Cependant, la police a tiré sur la foule sans sommation, faisant 69 morts et plus de 180 blessés. La plupart des victimes ont été abattues dans le dos, ce qui montre que la police a tiré sur des personnes qui fuyaient.

Le massacre de Sharpeville a choqué le monde entier et a suscité une indignation internationale, toutefois, il ne faut pas oublier que les combats contre ce régime d’apartheid duraient déjà depuis plusieurs années et avaient vu tomber ou emprisonner plusieurs militants antiapartheid.

 Les Nations unies ont condamné l’incident et ont appelé à l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain a répondu en interdisant l’ANC (African National Congress – fondé en 1923 _ sur la base du précédant mouvement SANNC – fondé en 1909) et d’autres organisations de libération, en instaurant l’état d’urgence.

L’ANC a poursuivi sa lutte contre l’apartheid en utilisant des méthodes pacifiques et violentes, comme la désobéissance civile, la grève et la guérilla. En 1990, après des années de lutte, le gouvernement sud-africain a finalement libéré Nelson Mandela, leader de l’ANC, et a entamé des négociations pour mettre fin à l’apartheid.